J'ai pleuré.

Par contre, j'ai été étonnée que ce dernier épisode ne conclue pas grand chose, avec un épilogue vraiment précipité - j'imagine que c'est dû à la réalité qui a ratrappé la fiction, mais ça ne nous laisse pas le temps de nous laisser nous émouvoir par ces personnages.

Je suis triste que l'intrigue de l'ouvrier brulé à l'acide soit interrompue sans qu'on en connaisse l'issue, après avoir autant investi émotionnellement dans ce personnage. Je suis triste qu'on laisse peu le temps à nous autres spectateurs, mais aussi aux personnages, de faire leur deuil.

Qu'on ne nous montre pas de scène où Hugo choisit finalement la médecine de ville, où Chloé regagne ses galons, où Arben dise la vérité à au moins une personne.

Bref c'était super mais d'un point de vue narratif, le dernier quart d'heure aurait dû conclure l'intrigue de cette saison, pas parler du Covid. après, je regarde cette saison alors que nous sommes sortis de la crise sanitaire, j'aurais peut-être eu un autre avis si on était toujours dedans.

A force de s’éteindre, les personnages ont fini par ne plus laisser passer la lumière, d’où un final étrange, sans émotion, où j’ai l’impression de m’être éloigné d’eux, alors qu’on était si proche à la fin de la saison 1.

L’histoire d’Igor est touchante, car inéducable. Il devient le symbole de l’Hôpital qui à force de combattre finit par baisser les armes.

Je ne m’attendais pas non à une telle introduction de saison 3, je pensais pouvoir bénéficier d'un peu de repits.

Neanmoins, je suis déçu de cette saison 2 qui a asséché ses forces (l’humanité de ses personnages) à force de vouloir tenir cette fuite en avant

J'ai trouvé l'épisode très dur à regarder. 

Les dernières 10 minutes m'ont un peu ramené à la réalité. On était dans cette bulle de tristesse et de remords, quand la pandémie nous rattrape. Il était logique que la série en parle, même si cela ne s'est pas fait aussi subtilement que je l'aurais espéré (notamment Arben qui surgit de derrière un poteau). Je suis au moins satisfaite de voir que Chloé a pu continuer à exercer.

C'est dur de n'avoir même pas le temps de faire son deuil et de passer aussi vite à la suite. Je ne sais pas si la saison 3 parlera du COVID, nous verrons. Pour le moment, je vais déjà digérer tout ce que j'ai vu, et ça va prendre du temps.

L'arrivée innoportune de la chloroquine prête d'abord à rire. Cela me semble difficile de croire que c'est ce qui était prévu à l'origine et ça sonne comme une chagre un peu lourde de Litti contre ce médicament. Tout le reste de l'épisode est à cette image en fait, avec une réalité qui vient rattraper brusquement le scénario. Certaines intrigues ne sont de fait pas terminées (celle de l'ouvrier), tandis que tout le monde bascule dans une nouvelle réalité.

C'est vraiment un épisode très fort qui donne enfin lieu à de vraies scènes d'échanges entre les 4 personnages principaux pour permettre de poser certaines vérités. Le dernier quart d'heure donne forcément l'aspect d'une bousculade, avec certaines grosses facilités (le retour de Arben qui s'était caché derrière un poteau), mais au vu du contexte, cela se pardonne.

Super saison, peut-être supérieure à la première. On ressort de là dégouté, et surtout fatigué.